Les Ames Déchaînées
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 Histoire

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AuteurMessage
Maerath

Maerath


Nombre de messages : 77
Nom de Royaume : Marathna
Race : Zombies
Guilde : les Ames Déchaînées
Date d'inscription : 17/09/2006

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MessageSujet: Histoire   Histoire Icon_minitimeSam 23 Déc - 18:53

Les Ames Déchaînées
Histoire Blason10


- Les murs étaient d'un bois brut, décoloré, comme s'il avait été frotté trop fort avec de l'eau de mer pendant de longues années. Des tâches plus foncées se détachaient ici et là, dessinant de longues formes longilignes, puis coulant comme une cascade à la fin de leur vie, sur le bois de basse qualité qui faisait office de murs. Des hommes sont éparpillés dans la taverne. Certains par petits groupes de deux ou trois, mais la majorité ayant pour seule compagnie une chope de bière et des pensées surement amères à voir leurs tronches, comme s'esclaffe bruyamment le tavernier un peu saoul.
Si on les regardait de plus près, ces hommes étaient armés, et d'une assez robuste constitution. Des caverneux, hommes, sylvaniens, montagnards, ici aucune distinction, la même boisson pour tous, les mêmes royaumes saccagés...
Soudain, la porte s'ébranle. Toute l'assemblée sursaute comme un seul homme, sauf le gérant, enfin plongé dans un profond sommeil, à en juger par les ronflements tonitruants qu'il émet.
On se regarde, puis, après cet instant de frayeur, on ose enfin porter la chope aux lèvres.
Un nouveau coup, tout aussi terrible que le premier, s'abat sur l'entrée. Cette fois ci on se leve. Personne n'ose parler, l'atmosphère de la pièce est extrèmement tendue. Un immense caverneux s'avance brusquement avec une table dans les mains, et va la fracasser sur la porte. Elle céde. Dehors, la nuit étouffe les formes, les sylvaniens présents prennent la tête de la colonne, doués d'une vue hors pair. Un homme est étendu au milieu de la route, en loques. Un montagnard jette un cailloux qui fonçe dans le crâne de l'individu. Aucun effet, à part un bruit assourdi dû au choc. Il devait donc être mort. On le retourne.
Des cicatrices recouvrent son visage qui est resté figé dans un rictus de douleur. Un liquide jaune lui sort de la bouche, identifié poison mortel par un connaisseur. Les zombies le fouillent. Un découvre un papier dans la main serrée de l'homme. Des lettres y sont dessinées d'une écriture metallique et froide :

"Regardez le ciel et suivez la voie, car à notre vie désormais à jamais vous serez liés, venez vous libérer."

Füenor
Maerath
Bek...

Les guerriers lisent ensemble le mot, et au fur et à mesure, des noms se rajoutent à la fin de la liste. Leurs noms. Ils lisent tous. On verifie, pas d'erreur possible; tous les seigneurs présents sont inscrits sur la liste. Les têtes sont tournées vers le ciel. Une traînée rouge s'enfuit vers l'ouest, irréaliste.
Un sylvanien psalmodie des paroles incantatoires, en levant les mains vers ce signe.

De simples regards servent de conseil, la décision est prise : on suivrait les indications du papier, envers et contre tout. Pourquoi, d'aucun n'aurait su le dire...
On retourne dans la taverne, remplit des sacoches de selle avec la nourriture présente dans le lieu, et on se réunit enfin prêt à l'extèrieur. Les hommes et femmes présents sont répartis sur les chevaux : c'était parti.


Très vite, les traînées rougeâtres mènent les seigneurs vers des contrées inhabitées, et les jours se succèdent, semblables aux précédents, dans un paysage morne, identique de lieu en lieu.
Les rations s'épuisent, et la chasse ne fonctionne guère, le passage semblant dénué de toute vie animale. Cependant, personne ne propose le retour. Ils sentent comme un appel distant, auquel ils ne doivent manquer. Des chevaux meurent, on les mange et on charge les autres d'un poids supplémentaire. Bientôt, il n'y a plus aucun cheval, et c'est de leurs jambes affaiblies qu'ils continuent le voyage, pressentant chaque pause comme la dernière, chaque pas comme un effort inconsidéré de leur corps...Des hommes, caverneux, sylvaniens, montagnards et morts vivants meurent à présent. Chaque mort est effacé de la liste, comme s'il n'avait jamais existé auparavant...
Enfin, la plus grande majorité de la troupe de départ inanimée, les survivants voient les traînées dans le ciel assombri s'arrêter, disparaître, tout comme les noms des défunts, comme s'ils avaient rêvé de tout cela, mais la douleur lancinante est bien là elle, réelle, présente à chaque instant dans le corps et l'esprit.

Les voyageurs regardent autour d'eux, mais il n'y a rien d'autre que des terres à perte de vue. Le désespoir est à son comble, et on sent la mort guetter derrière chaque seconde qui passe.
Cette disparition soudaine de cette forme de vie de leur quête qu'était la traînée rougeâtre était elle le signe de leur défaite à la tâche ?

Soudain, tous se recroquevillent à terre, se tenant la tête à deux mains, poussant des hurlements silencieux. Beaucoup s'écroulent, la tête fendue.
Les autres, maintenant à un nombre infime, regardent avec des yeux ronds le paysage alentour. Il était riche en nourriture, eau, minerais et pierre. Une incroyable profusion. Ils n'avaient plus qu'à tendre les bras pour cueillir des poignées de fruits. Ainsi, ils sont occupés à se nourrir pendant quelques jours.

Ils regardent enfin les noms inscrits sur le papier. Ils sont tous là, les quelques survivants.
Un message apparait sous la liste des noms :
"Voyez le monde tel qu'il est, vous êtes libérés de vos chaines, votre âme vous guidera, guerriers ! "
Trois tombent raides morts. Les autres, encore accroupis, voient des chaînes brisées sur le sol, devant eux. Ils rouvrent les yeux, et à la place des quantités colossales de ressources se dressent désormais des chateaux, au nombre des survivants, tous entourés de milliers de batiments militaires. Des armées sombres campent sur ces royaumes.

" Vous, qui avez survecu, vous seuls avaient une ame libérée de toute entrave dans Madrona. Les faibles de ce groupe sont morts, non préparés à la tâche qui vous incombe. Vous connaissez tous l'existence Des Larmes du Chaos. Si vous parvenez à les avoir en votre possession, vous pourrez à nouveau rendre aux espèces de ce monde leur esprits déchaînés...avec les pouvoirs de l'artefact, anéantissaient les faibles, vous êtes avant tout des guerriers, et tant que ce monde ne sera pas libéré, la lutte continuera.
Alliez - vous, obtenez ce pouvoir qui vous est tant indispensable, créé à partir des larmes des trois seuls êtres ayant jamais eu une ame libre...
Formez Les Ames Déchaînées ! "

Le papier brule dans les mains du porteur, et se résume en un tas de cendres, balayées par le vent.
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